Notre avis
Alors que la France est à l’agonie et donne l’impression d’être anesthésiée, quatre irréductibles bretons, enragés et engagés, chantent avec lucidité les maux de notre société. Et leur colère est salutaire. Mais où sont donc nos députés qui représentent la nation ? Ce sont eux qui devraient hurler la colère du peuple.
Ces politiques, et leurs projets mortifères, sont des pantins de bois incapables de sortir notre pays du marasme ambiant. La dictature progresse plus vite que le virus et l’exécutif gouverne par décret. Nos libertés sont bafouées et ignorées. Les résultats doivent surgirent coûte que coûte et l’impression que venir à la désobéissance civile prédomine. A feu et à sang. Les apôtres du « Do It Yourself », que sont les Tagada Jones, ont le sens de la formule et du titre. En pleine période de turbulences, ils reviennent au galop pour la nouvelle génération.
Comme des lions en cage, ils revendiquent, haut et fort, leur engagement, leur singularité et leur liberté de pensée. L’addition risque d’être salée. Les thèmes abordés sont poignants et graves. La crise (sanitaire, sociale et climatique) leur donne de quoi écrire. A bout portant. Les inégalités, l’injustice et les violences conjugales sont aussi abordés. Pas un hasard. « Aujourd’hui, les limites sont franchies. Beaucoup, qui n’ont pas envie de regarder sans rien faire, se retrouvent dans notre discours ». (Niko / 12 octobre 2020).
Pour ce nouveau chapitre, le quatuor rennais a choisi une pochette « Street Art » en hommage à l’artiste engagé Banksy (réalisée par le designer Jean Le Boulanger et Niko lui-même). Pas un hasard non plus.
En concert les 27 et 28 novembre prochain au Trianon à Paris.
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