Cela fait des années que j’emmerde tout le monde avec MANOWAR et cela fait des années que je les réclame pour le Hellfest, seul endroit en France digne de recevoir les Kings of Metal à leur juste valeur. Des années également que je frime avec mon t-shirt de « Fighting the World » que j’écoutais déjà dans ma chambre d’ado sur une K7 entre les « Cat Zamis » de Fabrice et « I want out » d’Helloween.

J’ai donc pleuré de joie lorsque j’ai vu Joey di Maio, the King of Kings, sur scène en juin dernier pour annoncer qu’ils viendraient l’année suivante fendre la terre en deux à Clisson comme il l’avait promis dix ans plus tôt. Oui, MONSIEUR Di Mayo est venu en personne sur scène prévenir tous les métalleux de France de se préparer pour la FINAL BATTLE l’année suivante. Ça c’est Metal !!! Venir en personne pour chauffer les troupes, inspecter les garnissons et préparer le terrain, pas comme les futurs retraités de SLAYER qui enregistrent tranquillement devant leur barbeuc une petite vidéo de trois minutes sur leur Wiko !!! On pue de la gueule ou quoi !!!

J’avais un an pour me préparer à l’ultime bataille pour le vrai Metal ! En août dernier, à la bataille de Saint Nolff, un fantassin, ou peut-être un fanfaron je ne sais plus, m’interpella avec mon t-shirt de « Fighting the world » pour me demander à moi si j’avais déjà vu les Kings of Metal !!! L’effronté, il vient me demander à moi, de 20 ans son aîné si sur la vie de ma mère j’avais déjà vu MANOWAR en live !!! Et là, obligé d’admettre que finalement non, je ne les avais jamais vu ! Je décidai donc de réparer cette erreur dans les plus brefs délais ! « Deustchland über moi » comme dirait l’autre ! Dortmund nous voilà ! Devant toi le sauveur du vrai Metal ! Avec mon ami David, on se retrouve donc en cet après-midi du 30 mars ensoleillé dans le STROBELS au pied du stade de foot situé en face de la salle de concert. Avant la « Final Battle » programmée le soir, une autre bataille se joue dans le stade juste derrière. 85 000 pelos, hurlent non pas pour défendre la noble cause du vrai Metal, mais se passionnent pour 22 débilos qui courent après un ballon. Non mais vraiment !! Faire tous ces kilomètres pour ça et en plus pour eux, c’est tous les week-ends. Enfin, on a quand même bien rigolé avec mes potes belges et allemands venus pour le concert dans ce lieu de perdition qu’est le STROBELS. Ça nous a bien mis en jambe pour la suite.

Après la victoire de Dortmund 2 -1, plus quelques bières bues dans un gobelet en plastique des plus étranges pour nous français, direction donc Westfalenhallen, l’antre des Kings of Metal. Thomas et Marie nous rejoignent. Ils en connaissent un rayon en Final Battle car ils ont participé à la Final Battle de l’année dernière (sic)  (ndlr : j’ai toujours voulu utilisé (sic) dans un article même si je ne sais pas bien ce que ça veut dire.)

David, le petit Frenchie, a commencé à flipper en entrant dans la salle et pour cause il avait oublié ses bouchons d’oreille le con ! Il va voir le groupe qui joue le plus fort au monde (Ils sont dans le Guinness book des records) sans ses bouchons. Il a cherché partout, à demander aux pompiers, à la sécurité, au guss de l’info : rien pas un bouchon à traîner. Surprenant pour un pays qui a prévu desortir du nucléaire en 2050 non ? (le rapport ? y’en a pas, mais ça fait toujours bien une petite référence au nucléaire).

Bon sinon, il n’avait pas faux le mec à Saint Nolff, grandiose évidemment tous ces teutons baraqués, chevelus et suintants reprenant les hymnes de Manowar.

On ne va pas vous spoiler, ni le décor, ni les titres qui seront joués car on vous donne rendez-vous le 21 juin pour la Final Battle française. On sera bien attentif au discours final de Joey qui a fait à Dortmund une vraie déclaration d’amour au public allemand, en anglais et en allemand. Saviez-vous qu’il avait été roadie de Ronnie James Dio ?

Hail and kill les amis.

Papi Metal