Créé en 2015, le combo vannetais est principalement influencé par Down, Red Fang et Eyehategod. Leur premier EP sorti en décembre 2017 avait retenu toute notre attention (chronique à lire ici : https://www.rocku.fr/nouveautes/oaks-crown-oaks-crown/). Rencontre avec le trio après leur belle prestation au Motocultor festival en Bretagne :
Depuis la sortie de votre EP éponyme en décembre 2017, vous avez parcouru du chemin…Dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ?
L’EP a déjà 2 ans, ça passe super vite ! L’année 2018 a été un peu en creux faute de disponibiltés et de contraintes externes mais quand on nous a proposé le Motocultor, on s’est mis en mode ermite et on a bossé notre set à fond. Maintenant que ce festival est passé, on est très heureux et fiers de ce qu’on a fait. Le temps est venu des nouvelles compositions !
Pourquoi ce choix de s’inscrire dans la lignée de groupes comme Down, Crowbar, Red fang, Eyehategod…Le style Stoner / Sludge n’est il pas difficile à retranscrire ?
En grossissant le trait, on a tous les trois des goûts musicaux différents : le death et le rock prog 70’s, le hardcore et le surf rock, la dubstep et le metal prog. Notre point de ralliement a été Red Fang et Down au départ, puis on a rapidement commencé à faire nos premiers morceaux. Comme les gens aiment les étiquettes et qu’on est nul en couture, il faut bien dire un truc quand les gens te demandent « Vous jouez quoi comme style de Metôl ? » (rires). Ce qui nous semblait le plus proche comme définition c’était Stoner/Sludge.
Comment se retrouve t’on à assurer la première partie de Dagoba (Warm Up Hellfest) et à l’édition du Motocultor Open Air festival ? La chance vous sourit apparemment !
La chance peut-être, le talent surtout (rires). Yann Le Baraillec (directeur du Motocultor) est venu nous voir en concert plusieurs fois et nous a demandé si on voulait jouer au Motocultor. Après avoir longuement délibéré, pendant 15s entre nous et consulté nos agendas respectifs, on a pu libérer un créneau dispo. Pour ce qui est du Warm Up Hellfest, c’est l’Echonova (salle vannetaise) qui est venu vers nous et nous a proposé le plan. Même process : je les ai regardé, ils m’ont regardé, on s’est regardé, on a accepté. On fait les malins là mais sur les deux dates on a bien serré les fesses !
Avez- vous des projets dans l’immédiat ou devons nous attendre un peu avant de vous écouter à nouveau ?
Des dates bien cool à venir, notamment « Peur Sur La Ville » au mois d’Octobre. Pas mal de morceaux en préparation et des idées annexes à développer. Encore un peu de patience pour du nouveau son !
Un mot sur ce qui vous anime au quotidien ? Une envie particulière, une volonté de s’imposer, des choses à explorer…
« On va tous leur péter la gueule ! » (rires). C’est notre leitmotiv pour se donner du baume au cœur. Une envie d’expérimenter, de chercher plus loin que ce qu’on connaît et de râcler les conduits auditifs. On a envie de chatouiller les limites crasseuses de l’inconscient et de révéler la vacuité de ce qui fait bouger les êtres. Ca ça nous fait bander.
Que peut-on vous souhaiter de mieux pour finir l’année en beauté ?
Des orgies dans le sang et l’arrivée des Grands Anciens pour Noël. On a commandé un Cthulu en Lego.
Vos coups de cœur musicaux de l’année ?
PA : Black Bile. Un groupe Lorientais qui envoie un gros Stoner/Doom au sonorités glaciales avec une voix féminie claire. A venir écouter le 19/10 à Vannes.
Fab : Le dernier album de Torche : Pink Room
Antoine : Kadavar et Carpenter Brut
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